Publié le 10 juillet 2019.
» Ce matin de juin, les grands halls marbrés du théâtre de Chaillot sont vides. Ambiance un peu Shining avec quelques rayons de soleil. On fait le ménage, on installe doucement les panneaux (« avec tickets »… « sans réservation »…) et les employés se faufilent par les portes administratives après avoir récupéré leur clé parmi la centaine accrochée à un panneau. Ces sous-sols labyrinthiques côtoient l’escalator le plus vieux de Paris et les loges des artistes. La veille sans doute, des visiteurs, des théâtreux, des touristes, sont passés « rapidement aux toilettes avant », ont trouvé leur fauteuil dans la salle Jean Vilar, ont eu les mains rouges d’applaudissements et ont salué la tour Eiffel, fière, derrière les baies vitrées. C’est entre ces murs imprégnés par l’ambiance du spectacle que la première audiodescription française au théâtre est née. Le classique Songe d’une nuit d’été de Shakespeare s’y joue « pour tous » un soir de novembre 1990. »
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